Pour que l’on puisse considérer un bien comme une monnaie, il faut que ce dernier remplisse plusieurs fonctions. Ces fonctions peuvent être économiques, politiques ou sociales sans quoi, la potentielle monnaie sera défaillante.
Les systèmes de paiements ont perpétuellement évolué de siècle en siècle et les fonctions économiques étaient déjà les éléments à l’initiative de la détermination de la monnaie qui était utilisée.
Nous introduirons cet article par une brève définition de ce qu’est la monnaie, puis nous aborderons les 3 fonctions économiques de la monnaie. Enfin, nous analyserons les fonctions politiques et sociales de la monnaie.
Comment définir la monnaie ?
Le terme même de « monnaie » connaît des usages de toute sorte, mais il reste un mot qui a un sens précis pour les financiers et les économistes.
Pour introduire cet article, il est essentiel d’expliquer quel est la définition de ce mot pour expliquer en quoi son sens diffère de l’usage courant.
La monnaie est simplement définie par les économistes comme ce qui est accepté comme paiement de biens et de services ou remboursement de dettes.
Ainsi, dans certaines économies anciennes, les métaux précieux, les terres ou encore les vivres pouvaient être considérés comme une monnaie. Aujourd’hui le numéraire, qui représente les pièces et les billets que nous utilisons au quotidien sont considérés comme de la monnaie pour les économistes, mais pas seulement.
Les chèques, les dépôts en compte courant bancaire sont également considérées comme de la monnaie.
La monnaie ne se limite pas seulement au numéraire, mais est plus restreinte que le patrimoine. Le patrimoine représente la totalité des biens que possède un individu. On compte dans le patrimoine, en plus du numéraire et des comptes bancaires, les biens immobiliers, les voitures, les œuvres d’art et n’importe quel autre objet de valeur plus ou moins élevé.
Quelles sont les 3 fonctions économiques de la monnaie ?
La monnaie, au-delà de ses aspects physiques, joue un rôle fondamental dans les économies modernes en tant qu’instrument facilitant les échanges et les transactions.
Ses fonctions économiques sont au nombre de 3 et sont primordiales pour le bon fonctionnement des systèmes économiques. La monnaie à trois principales fonctions dans toutes les économies : intermédiaire des échanges, unité de compte et réserve de valeur.
La fonction d’intermédiaires des échanges de la monnaie
La monnaie sert d’intermédiaire des échanges dans la quasi-totalité des transactions de marché dans les économies moderne. Qu’il s’agisse de numéraire ou de chèque, une des fonctions de la monnaie est de faciliter le règlement des biens et services que l’on achète ou que l’on vend.
L’utilisation de la monnaie comme intermédiaire des échanges améliore grandement l’efficacité économique.
En effet, si l’on compare une économie dans laquelle une monnaie est l’intermédiaire des échanges à une économie de troc, on comprend que la monnaie permet de minimiser le temps passé à échanger des biens ou des services dont les deux parties d’une transaction ont besoin.
Précisons ce fait, dans une économie du troc, si je suis vendeur de pommes, je ne peux aller chez le médecin seulement s’il a besoin de pommes, de plus il faut que la quantité de pommes qu’il me demande soit raisonnable de manière à ce qu’elle puisse être mise en opposition avec des soins (La valeur des pommes doit coïncider avec la valeur du soin).
Au mieux, en tant que vendeur de pommes, je dois trouver des intermédiaires prêts à échanger leurs biens contre mes pommes, car le médecin nécessite ces biens. La recherche de telles informations est coûteuse et complexe, ce temps passé porte un nom en économie : les coûts de transactions.
Dans une économie de troc, les coûts de transactions sont élevés, car les individus doivent faire face à plusieurs problèmes :
- Le manque de divisibilité de certains biens. En effet, il est simple de diviser des pommes, il est plus dur de fractionner des vaches ou des biens immobiliers par exemple. Ces biens sont donc restreints dans l’échange de biens et augmentent encore plus les coûts de transaction.
- La coïncidence des besoins : pour troquer quelque chose dont j’ai besoin, il faut que le vendeur ait besoin de ce que j’ai à lui proposer. Trouver une telle coïncidence peut être rare, et cela se traduit par des coûts de transaction élevés. Il faut alors parfois passer par des intermédiaires pour troquer le bien que l’on détient pour le bien dont on a besoin.
- Les problèmes de logistique. L’échange de certains biens peut poser des problèmes quant au transport du bien, son poids, sa taille ou d’autre critères encore. Les problèmes de logistique augmentent donc également les coûts de transaction.
Voilà comment doit agir un agent A pour pouvoir obtenir la marchandise fournie par l’élément D dans un cas courant dans laquelle il doit passer par des intermédiaires pour faire coïncider les besoins.
Dans un premier temps, l’agent A va échanger sa marchandise celle de l’agent B. L’agent A détient alors une marchandise de l’agent B qu’il va pouvoir faire coïncider avec les besoins de l’agent C, qui désire alors cette marchandise.
Après 2 transactions, l’agent A souhaite le produit de l’agent D, qui souhaite lui-même la marchandise de l’agent C (ici détenue par A). La transaction peut donc avoir lieu et tous les acteurs de ce schéma ont eu les marchandises qu’ils souhaitaient.
Seulement, on comprend à quel point la coïncidence des besoins peut être complexe.
Si l’on intègre la monnaie dans cette économie de troc, le vendeur de pommes peut aller chez le médecin et le médecin peut acheter des pommes sans avoir à offrir une consultation. Les problèmes de divisibilité et de coïncidence des besoins sont ainsi automatiquement effacés.
Dans cet exemple où la monnaie est insérée dans l’économie et représentée par les flèches grises, toutes les transactions peuvent avoir lieu de manière bilatérale, n’engageant aucun intermédiaire et éliminant les problèmes de divisibilité de la marchandise et la coïncidence des besoins.
L’agent A peut maintenant acheter une marchandise avec de la monnaie, car cette monnaie peut immédiatement servir à l’agent D pour acheter la marchandise de l’agent C.
La monnaie que nous connaissons augmente donc l’efficacité économique en réduisant le temps passé à échanger. Elle permet aussi aux personnes de se spécialiser dans ce qu’ils font de mieux, optimisant grandement la productivité. La monnaie rend l’économie plus fluide en diminuant drastiquement les coûts de transaction et facilite la spécialisation et la division du travail.
Ainsi, les pays d’aujourd’hui ont tous adopté la monnaie comme intermédiaire des échanges. Cependant, ces monnaies peuvent différer d’un pays à un autre. Pour qu’une monnaie puisse fonctionner correctement, il lui faut ces 5 caractéristiques :
- La monnaie est largement acceptée et reconnue par la population.
- L’estimation de sa valeur est claire, la monnaie est donc standardisée.
- La monnaie est divisible, de manière à pouvoir rendre la monnaie.
- La monnaie doit être difficilement dégradable, elle ne doit pas être trop fragile.
- La monnaie doit être légère et petite, de manière à être transporté facilement.
Analysons certains biens pour voir s’ils correspondent à ces critères et s’ils peuvent devenir la monnaie officielle d’une économie.
| Accepté | Standardisée | Divisible | Résistante | Transportable | |
| Crypto-monnaie | ⚠️ | ⚠️ | ✅ | ✅ | ✅ |
| Coquillages | ❌ | ❌ | ✅ | ⚠️ | ⚠️ |
| Or | ✅ | ⚠️ | ❌ | ✅ | ⚠️ |
| Pièces et billets | ✅ | ✅ | ✅ | ✅ | ✅ |
La fonction d’unité de compte de la monnaie
La seconde fonction économique de monnaie est de fournir une unité de compte, c’est-à-dire que la monnaie sert d’unité de mesure de la valeur des biens dans l’économie. Il faut comprendre que la monnaie doit prendre la même forme d’unité de mesure que les grammes pour le poids ou les litres pour le volume.
Reprenons l’exemple de l’économie de troc que nous avons abordé précédemment pour expliquer à quel point une monnaie qui agit comme unité de compte est essentiel pour être stable. Prenons 5 biens :
- Un litre d’essence
- Une baguette de pain
- Un kilogramme de pommes
- Un litre d’eau
- 1 Action BNP
Étant donné que l’économie de troc ne permet pas d’exprimer des prix standardisés sur une monnaie, il existe 4 prix pour obtenir, disons, 1 litres d’essence.
On peut estimer qu’1 litre d’essence vaut 2 baguettes de pain, 660 grammes de pommes, 4 litres d’eau, ou 0.04 action BNP.
Il faut donc retenir les différents prix des différents biens, ce qui rend les calculs et la rétention de l’information, extrêmement compliquée.
De plus, imaginons que nous ne possédons pas 5 biens, mais que nous soyons dans un supermarché qui en compte 100, il faudra connaître 4 950 prix relatifs. Cela implique également que l’étiquette de prix d’un bien présent dans ce supermarché doit contenir 99 prix exprimés en différentes quantités de biens.
Voilà alors à quoi ressemblerait les étiquettes de prix dans un magasin où l’on vendrait ces cinq produits.
| 1 litre d’essence | 1 Baguette de Pain | 1kg de Pommes | 1 litre d’eau | 1 Action BNP | |
| 1 litre d’essence | ❌ | 2 | 0.66kg | 4L | 0.04 |
| 1 Baguette de pain | 0.5L | ❌ | 0.4kg | 2L | 0.02 |
| 1kg de pommes | 1.5L | 3.0 | ❌ | 6L | 0.066 |
| 1 litre d’eau | 0.25L | 0.5 | 0.20kg | ❌ | 0.01 |
| 1 Action BNP | 25L | 50 | 16.6kg | 100L | ❌ |
Incluons maintenant la monnaie dans l’économie et observons à quel point les coûts de transaction sont réduits. Il m’as été long de réaliser le tableau précédent, étant donné le nombre de prix à calculer, alors que celui-ci a été beaucoup plus rapide.
De la même manière que dans l’économie réelle, le temps que j’ai mis a trouver les bons prix pour les différents produits dû au manque d’unité de compte est un frein à l’activité économique.
| 1 litre d’essence | 1 Baguette de Pain | 1kg de Pommes | 1 litre d’eau | 1 Action BNP | |
| Prix | 2€ | 1€ | 3€ | 0.5€ | 50€ |
On comprend pourquoi la monnaie résout tous ses problèmes, si l’on peut standardiser les prix en utilisant une seule unité de compte, il suffit de connaître un prix par article et l’étiquette d’un bien peut comporter un seul prix aux consommateurs.
On réduit alors drastiquement les coûts de transactions liés à la fixation et à la rétention du prix des biens. Plus une société a de produits, plus les coûts de transaction sont réduits par l’introduction de la monnaie.
La fonction de réserve de valeur de la monnaie
La dernière fonction économique de la monnaie est celle de réserve de valeur. Le terme « réserve de valeur » définit un pouvoir d’achat mis en réserve et transférable à n’importe quel moment dans le temps.
La monnaie que nous connaissons est couramment utilisée comme réserve de valeur, en effet lorsqu’une personne épargne une partie de son salaire, il le fait car la monnaie est une réserve de valeur fiable.
Cette fonction permet de ne pas utiliser la totalité d’un revenu au moment où celui-ci est reçu, en effet si la monnaie n’était pas une bonne réserve de valeur, les consommateurs ne pourraient conserver du capital dans le temps, ce qui poserait d’énormes soucis économiques.
En réalité, il existe beaucoup de biens qui agissent comme une réserve de valeur, car ils répondent à la définition de ce concept.
En outre, les actifs financiers, les obligations, les biens immobiliers, les œuvres d’art, les montres, qui sont considérés comme des réserves de valeurs sont souvent plus intéressants que la monnaie s’ils sont détenus sur le long terme.
Ces différents types de biens génèrent un intérêt et leur valeur a tendance à croître au fil du temps, certains fournissent même un service comme les biens immobiliers qui permettent de vivre sous un toit ou une place de parking qui permet de ranger une voiture.
La monnaie n’est donc pas la meilleure réserve de valeur que l’on connaisse. Mais alors, pourquoi la population ne détient pas la totalité de ces fonds dans des réserves de valeurs offrant des avantages plus intéressants que la monnaie ?
La réponse à cette question réside dans la définition de ce qu’est la liquidité, que l’on pourrait définir comme la capacité d’un bien à être transformé en monnaie rapidement.
La monnaie est l’instrument le plus liquide de tous, nous n’avons pas besoin de convertir de la monnaie pour avoir de la monnaie, alors qu’il existe des temps de conversion en monnaie lorsqu’on parle d’actifs financiers ou de bien immobiliers.
Ces temps de conversion entraînent des coûts de transaction qui peuvent être plus ou moins lourds selon les réserves de valeurs connues. La population est donc plus encline à détenir de la monnaie pour pouvoir profiter de sa liquidité, au détriment des intérêts et de l’appréciation des différentes autres réserves de valeurs.
Pour expliquer les coûts de transaction liés aux réserves de valeurs autre que la monnaie, prenons l’exemple d’un particulier qui décide de vendre un de ses biens immobiliers. Il devra passer par une agence immobilière qui lui facturera des frais de vente, il devra également payer les diagnostics techniques nécessaires à la vente d’un bien immobilier.
De plus, le futur acheteur de ce bien immobilier ne sera sûrement pas en capacité de payer le bien le jour de la mise en vente. Les coûts de transaction dans la conversion d’un bien immobilier en monnaie résident dans les frais payés par le vendeur pour pouvoir vendre la maison, mais également dans la rapidité à trouver un acheteur.
La qualité d’un actif comme réserve de valeur dépend également de l’évolution de son prix par rapport au niveau général des prix. En effet, la valeur nominale de la monnaie est constante, mais si le prix des biens double, la valeur de la monnaie est divisé par deux.
Les variations à la hausse du niveau général des prix que nous observons chaque année depuis des décennies sont attribuables au concept d’inflation. Lorsqu’il existe de l’inflation dans une économie, le niveau général des prix augmente globalement, de manière la valeur de la monnaie est progressivement érodée.
La monnaie est donc une réserve de valeur largement adopté lorsqu’il n’y a pas d’inflation, (ou qu’il y a de la déflation) là où elle est beaucoup moins appréciée lorsqu’il y a une inflation forte, qui affaiblit le pouvoir d’achat du consommateur. Voilà la représentation graphique des variations de l’inflation de 1991 à 2022 selon l’INSEE.
Chaque point représente la baisse de la valeur de l’euro par rapports aux prix des autres biens compris dans le calcul de l’inflation. On comprend donc que la monnaie est une réserve de valeur qui perd de la valeur avec le temps, mais qui reste plutôt stable en moyenne.
Quelles sont les fonctions sociales et politiques de la monnaie ?
En plus des fonctions économiques que nous venons d’aborder dans cet article, la monnaie possède également des fonctions sociale et politiques.
En effet, la confiance que les utilisateurs ont dans la monnaie les pousse à avoir certains comportements vis-à-vis de celle-ci.
L’aspect politique est également présent dans le concept de monnaie. L’État est le seul émetteur de pièces et de billets et ce rôle leur donne un pouvoir politique puissant que nous allons aborder dans cette partie.
La fonction sociale de la monnaie
La monnaie que nous connaissons aujourd’hui n’est pas naturelle, contrairement aux monnaies que nos ancêtres ont pu utiliser (métaux précieux, biens matériels).
Elle est une institution sociale que les hommes ont créée pour faciliter les échanges dans une société donnée. La monnaie actuelle a permis de contourner les coûts de transaction liés aux économies de troc que l’on a jugé non praticable.
La création de la monnaie par les États et leur utilisation par la population repose sur la confiance.
Il faut que la majorité de la population fasse confiance à la monnaie. En effet, si les populations acceptent la monnaie nationale, (ou européenne) c’est car ils pensent que les autres acceptent également la monnaie comme intermédiaire des échanges.
Il est donc essentiel que les populations n’aient aucune raison de remettre en cause la confiance qu’ils accordent à la monnaie. C’est par ailleurs, une des principales missions des Banques centrales des différents pays de maintenir le pouvoir d’achat de leur monnaie.
Une des fonctions de la monnaie est donc d’assurer une cohésion sociale de par l’unité qu’elle génère, tous les habitants d’une nation partagent au moins un point commun, ils utilisent la même monnaie comme intermédiaire des échanges, unité de compte et réserve de valeur. Il y a donc un lien social entre ces habitants, ils appartiennent à une même communauté.
La fonction politique de la monnaie
Les pièces et les billets sont créés et imposés par les États. Parallèlement, détenir de la monnaie est synonyme de détenir du pouvoir :
- Pouvoir d’achat : permet d’acheter un nombre conséquent de biens
- Pouvoir social : la détention de monnaie est souvent la caractéristique étudiée pour parler de l’influence ou de la réussite de quelqu’un.
- Pouvoir politique : pouvoir de fixer les règles qui s’appliquent dans une nation
On comprend donc que l’État a la possibilité de créer du pouvoir et que la monnaie possède donc des fonctions politiques. C’est par ailleurs l’État qui détient un pouvoir politique conséquent sur sa monnaie, en effet cette dernière est régulé grâce aux banques centrales qui émettent différentes politiques monétaires selon les situations.
Ces politiques reposent notamment dans le maintien de la confiance de la population vis-à-vis de la monnaie en jouant sur plusieurs leviers qui permettent la diminution de l’inflation s’il y en a trop ou l’augmentation de l’inflation s’il n’y en a pas assez.
Seulement, les leviers utilisés par les banques centrales ont également un impact sur certaines données économiques et politiques comme le taux de chômage, le PIB ou les taux d’intérêts. La gestion de l’offre et la demande de monnaie est donc une affaire extrêmement compliquée.
De plus, le concept même de monnaie et la cohésion sociale qu’elle crée permettent de canaliser la violence dans les économies.
Le pouvoir étant intimement lié à la détention de monnaie, la meilleure manière d’acquérir du pouvoir est de détenir de plus en plus de monnaie.
Dans une société où la monnaie n’existe pas, la loi du plus fort est de mise, ce qui entraîne des gestes violents des populations pour acquérir plus de pouvoir. L’introduction de la monnaie dans les sociétés règle ce problème.
Conclusion sur les fonctions de la monnaie
Les différents critères économiques pour qu’un bien répondent aux fonctions évoquées et qu’il puisse être considéré comme une monnaie utilisable sont nombreux.
Il est très intéressant de voir comment les anciennes populations se sont adaptées pour faire d’un bien une monnaie et comment l’économie actuelle en est venue à créer une monnaie scripturale.
Après lecture de cet article, j’estime que vous êtes capable d’analyser n’importe quel bien et déterminer ou non s’il pourrait devenir une monnaie, la question est d’ailleurs d’actualité à l’ère de l’essor des cryptomonnaies. J’espère que cet article vous a plu et vous à appris des choses, merci de laisser un commentaire si certaines notions sont incomprises.
Un Commentaire
Merci pour ces informations très captivantes. Très beau travail.